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Les Etats Unis
L'Intracoastal waterway
De Miami à la baie de Chesapeake
En compagnie de Nono, du 29 mai au 25 juillet 2007 .
La Floride.
Miami.
Pas d'inquiétude notre voyage se poursuit sans problème.
Il y a du retard, j'en convient, mais c'est indépendant de notre volonté. De toute façon il faut toujours des responsables et ils seront désignés. Nous avons les noms!!
Ce sont eux!!!!!!!!!!!!!
On ne peut franchement pas leur en vouloir. Vous avez vu comme ils sont mignons ????
A gauche c'est Julia. A droite c'est Noam.
Avant de venir les voir à saint Nazaire et de ne pratiquement plus rien faire sinon les contempler, nous avons fait un trajet qui nous a mené de Miami à la baie de Chesapeake.Après un attérissage à Miami à toucher la bouée, dans un ,( heureusement !!!! avec le G.P.S. il faudrait vraiment être un manche pour qu'il en soit autrement) puis nous avons gagné le mouillage de Belle Isle .........
..........selon le trajet indiqué sur la carte. Cette précision peut être utile aux gens qui auraient l'idée de venir faire un peu de bateau dans le coin. L'endroit n'est pas des plus romantiques mais c'est le plus central des deux que nous connaissons. S'il faut être au milieu des immeubles autant choisir un lieu proche d'un débarcadère de façon à ne pas avoir à faire 2 milles dans le clapot avec une annexe pneumatique pleine de provisions. Si on veut se la jouer "Robinson Crusoë" il faut éviter la Floride.
La vie à Miami beach et Miami ville a durée une semaine. Le lendemain matin de notre arrivée un policier municipal est venu nous annoncer tout à fait courtoisement que nous devions dégager avant sept jours. Nous sommes allés ensuite rendre visite à ses collègues du C.B.P. (customs and border protection) qui s'occupent de l'immigration et de la douane. L'idéal a été de prendre un taxi et de lui demander de nous y déposer. Nous sommes revenus au bateau en bus après avoir déjeuné et fait un grand tour en ville.
En principe les américains ne jouent pas avec la réglementation et il faut savoir que celle ci exige qu'à l'arrivée du bateau seul le capitaine doit descendre à terre et téléphoner pour indiquer à l'administration qu'il y a de nouveaux intrus dans les eaux nationales. Les téléphones publiques existent mais faut il encore savoir les utiliser et dans cette hypothèse faut il alors comprendre la personne qui est au bout du fil. On doit aussi pouvoir utiliser la V.H.F. et communiquer avec le C.B.P. Quand nous nous sommes présentés au bureau nous avons juste un peu menti en disant que nous venions d'arriver et qu'avec la connaissance de la langue qui est la nôtre il nous était difficile de téléphoner. Une dame "flic" très gentille nous a répondu avec quelques mots de français que celà ne posait aucun problème puisque les gens du C.B.P. n'auraient rien compris non plus à la conversation. Elle est aller chercher un policier , monsieur Barberousse, qui parlait français et tout s'est passé comme sur des roulettes et dans la bonne humeur. Quand nous nous sommes présentés dans un autre bureau pour obtenir un permis de croisière, même ambiance. Tout celà pour dire qu' il ne faut peut être pas se faire dans la tête toute la montagne dont il est question souvent dans les mouillages et marinas quand le sujet lors de l'apéro est :"l'arrivée aux U.S.". Il est bien certain que les gens du C.B.P. ne sont pas les mêmes partout et qu'il doit y avoir quelques "retaillés" à d'autres endroits. Il faut quand même relativiser à propos de ce que l'on peut entendre.
La ville est immense et désservie par des bus, métro aérien et trains de banlieue. Il y a bien sur quelques buildings mais ce n'est pas New York. Dans les grands port brésiliens comme Salvador, Recife, il y a le même type de "buildinguitude". A Miami beach il y a de temps en temps une star qui se montre sur les allées de bois qui bordent la plage. Celle ci était nazairenne. Le monde est vraiment petit. Elle a l'air bien seule la pauvre. Il faut dire que la météo n'était pas de la partie ...........
..... nous avons bien cherché si Paméla Anderson était dans la cabine du maître nageur sauveteur mais la baignade étant interdite elle devait être partie tourner un autre épisode de sa série culte.
Vers Cap Canaveral.
Le 05 juin, notre semaine étant administrativement écoulée, nous avons dégagé le secteur pour commencer notre remontée par le canal qui s'appelle ici "l'intracoastal waterway". La circulation routière n'étant pas une légende aux Etats unis il y a de nombreux ponts qui enjambent le waterway. A quelques exceptions près ou l'on peut les faire ouvrir à la demande, ils se lèvent ou tournent, selon leur type, à l'heure et demi heure ou à l'heure plus 15mn et plus 45mn. Ce sont les Coast guards qui ont en charge les ponts et le balisage du canal. En arrivant devant le pont il faut se présenter et demander l'ouverture. Il ne sert à rien de s'agiter sur le pont ou dans la V.H.F. dans le but de faire comprendre que l'on sera là dans une minute si l'opérateur à commencé la fermeture du pont. La priorité reste en toute logique à la circulation automobile. Il arrive que l'on attende une demi heure si l'on s'est présenté au moment d'une fermeture ou juste un peu après l'heure d'ouverture.
De Miami jusqu'à West Palm Beach situé à 120kms plus au nord il n'y a que des villas et quelques immeubles pour border le Waterway. Depuis le canal principal il y a des ramifications pour désservir les habitations. Les bateaux, qui comme vous pouvez le voir sur les photos ont quelques fois des allures de petits paquebots, sont à leur poste d'ammarrage devant les villas ou les immeubles.
Le fait que les maisons soit en bordure du canal n'est pas sans inconvénients pour les nomades que nous sommes parcequ'il nous est impossible d'arrêter en chemin. Si l'on s'amarre devant une propriété ça ne devrait pas être du meilleur effet et pour aller à terre il faudrait traverser la dite propriété ce qui devrait poser de sérieux problèmes avec les occupants. Logique!! Nous avons quand même trouvé une marina plus ou moins municipale à Fort Lauderdale pour la somme très abordable pour la région de 25 dollars la journée et un peu plus loin nous avons mouillé dans un petit dégagement du canal sans déranger qui que ce soit.
Certaines villas comparables à celle de la photo suivante peuvent être soit des propriétes privée soit des villas hotel où séjournent une dizaine de personnes au maximum .
En poursuivant notre parcours vers Fort Pierce nous nous sommes rendus compte que la vie du week end commençait pour un bon nombre de personnes le vendredi après midi pour se terminer comme il se doit le dimanche soir. Les Etats unis ont une superficie égale à 17 ou 18 fois celle de la France on est donc loin d'en avoir fait le tour , mais dans la partie où nous nous sommes promenés les habitants ne nous sont pas apparus comme les "abrutis de boulot" dont on nous parle parfois. Si c'est sans doute le cas dans les grandes villes ils sont plustôt du genre cool ailleurs.
Dans les canaux tout le week end ça va ça vient. Jusqu'à Norfolk les voiliers sont peu nombreux. Les habitants du secteur sont plustôt des adeptes de la propulsion mécanique et vont apparemment beaucoup à la pêche. La circulation est parfois assez dense et il nous est arrivé à ces moments là, dans des embouchures de bras de mer qui se croisaient avec le canal, de "fipper" voire d'être un peu "speed".
Les gens se rassemblent beaucoup sur les bancs de sables ou sur les berges. Ils sont en maillots et discutent la bière à la main. Nous en avons vu très peu qui nageaient. Ils recherchent la fraicheur tout simplement. La latitude est ici au environ de 27° de latitude nord et le tropique n'est que 3° plus bas soit environ 330 kms.
Quand les travailleurs retournent gagner de quoi faire bouillir la marmite les choses deviennent déjà beaucoup plus calmes. Depuis le début de notre entrée dans le waterway le vent se fait rare. Nous avons droit à une météo du genre tempête de ciel bleu et plan d'eau "miroir". C'est aussi à cause de cette situation que nous avons décidé de ne pas aller en mer ouverte.
Pour mouiller par ici il y a de l'espace. Une restriction malgré tout " ne pas s' éloigner du chenal sous peine de rester coincé dans la vase". Vous allez dire que l'on est jamais content puisque du côté de Miami on se plaignait du manque de place pour s'arrêter, mais que voulez vous avec l'âge on devient de plus en plus exigeant.........
Un autre véhicule très prisé est le scooter des mers. Celui ci n'effraie apparement pas le rapace qui à élu domicile sur la balise lumineuse du chenal. Jusqu'à Norfolk, environ 1500kms, et même en baie de Chesapeake, sur pratiquement toutes les balises lumineuses, les seules où il y a suffisamment de place pour faire un nid, il y a un couple et des petits. Ca fait quelques centaines.
Cocoa, Cap Canaveral.
Cocoa, tout proche de Cap Canaveral. C'est l'endroit où nous avons élu domicile le temps de visiter le centre aérospacial et une petite partie de Disney World à Orlando.
Le centre aérospatial Kennedy.
Il fallait bien s'arrêter pour visiter le centre Kennedy qui est un des deux endroits de la planète où l'on programme des vols habités. Le tarif de la visite que nous avons choisi est de 40$. La visite commentée du site se fait par bus . Il y a évidemment toujours le problème de la langue. Quand on réfléchi 10 secondes à ce qui vient d'être dit, la personne qui parle est déjà rendu deux phrases plus loin et on est complètement largué. La star nazairienne que nous avions rencontré à Miami Beach était là aussi. Pure coïncidence sans doute. A Miami elle faisait sa mijaurée devant les reporters de la presse people ici elle refuse qu'on la photographie. Ces gens là sont très capricieux.
Après notre tour en bus dans tout le centre et divers arrêts dans des batiments réservés au montage des différents éléments, nous atterrissons dans un musée principalement consacré au programme "Appollo" décidé en 1961 par Kennedy et stoppé en 1972. Dans le musée il y a une vraie fusée,...................
............un module de commande qui acceuille les astronautes pendant le trajet aller et retour. Il tourne également autour de la lune avec un des trois membres de l'équipage qui reste à bord pendant que les deux autres sont partis en balade ramasser des cailloux avec le module lunaire.
Le module lunaire et une vue de l'intérieur .
Il y a aussi quelques cosmonautes plein de "courage" qui s'exhibent. C'est vrai qu'il faut quand même en avoir ( du courage évidemment) pour faire un voyage pareil. Quand il s'agit de quitter la lune, au moment d'appuyer sur le bouton "marche" on doit être dans ses petits souliers et se dire:" pourvu que ça décolle, pourvu que ça décolle."
Dans la capsule Gémini qu'il y a sur la photo qui suit, deux astronautes ont fait 206 fois le tour de la terre en 14 jours. Un truc de fou. Mais comment il font pour aller au petit coin???????
Famille de précurseurs, les 19 ont aussi exposé la fusée avec laquelle ils se sont investis sans compter dans l'aventure spatiale.
Sainte Augustine.
En continuant vers Jacksonville nous croisons différents types d'embarcation. Un kayakiste pédaleur qui a la bonne idée de ne pas se trouver dans le sillage du gros pousseur. Ca ferait certainement des "blup blup blup" dans le téléphone qu'il porte a son oreille.
Nous mouillons seulement une nuit à Sainte Augustine qui mérite pourtant le détour. C'est une vieille ville étatsunienne fondée par les espagnols vers 1500 et des bricoles. Quand les gens disent que :"lorsque l'on demande à un américain de nous montrer une antiquité, il apporte un canon de la guerre de Sécession" ils sont vraiment de mauvaise foi....
Jacksonville.
Toutes les maisons installées le long du canal ont un système de relevage pour leur bateau ou leur scooter des mers, abrité ou non, avec une plateforme qui permet d'aménager un coin "apéro-barbecue" avec table et fauteuil. Dans des endroit un peu plus marécageux, lorsque la maison est un peu éloignée du lit du canal, les gens font construire des estacades parfois très longues au bout de laquelle il y a le même type de garage à bateau-coin repas. Il y en a qui viennent au bout de leur ponton en caddy éléctrique comme on en voit sur les terrains de golf
Pour arriver à Jacksonville-centre il faut remonter St Johns river sur une quinzaine de milles. Ce jour là la pluie était de la partie et Mr Nono faisait son original préférant son parapluie à son ciré. Tout le long de la rive gauche il y a des quais qui accueillent les bateaux de commerce. Pour trouver une place il n'y a pas cinquante solutions, il faut aller en face Jacksonville à Arlington. On mouille par petit fond près d'une marina où il y a une station de carburant. Pour aller à terre il faut passer par cette marina qui ferme à la débauche. Donc méfiance pour les heures de retour à bord.
Nous avons quitté la ville la plus importante de Floride sans beaucoup de souvenirs marquants.
Géorgie.
Cumberland river.
Thunderbolt et Savannah.
Notre principale escale en Géorgie c'est Savannah . Nous avons mouillé à Thunderbolt dans la banlieue de Savannah, dans le waterway. Rester à l'ancre dans le chenal peut être risqué quand un pousseur passe dans les parages. Il faut alors se raprocher de la berge mais il y a aussi un risque. Quand la mer, toute proche, baisse on se retrouve avec le bateau bien assis dans la vase. Rien de bien méchant excepté que si l'on est à terre et que l'on veut rentrer à bord en annexe il faut attendre que l'eau remonte et ça peut demander un certain temps..............
Savannah est la ville la plus belle que nous avons vu entre Miami et Norfolk. Il y a beaucoup de squares et de jardins publics. C'est aussi un port maritime dans lequel il y a une grande activité. On peut imaginer que c'est une situation qui ne date pas d'hier quand ont se promène sur les anciens quais. Les nombreux entrepots ont été réhabilités et abritent maitenant des bars et des boutiques. La culture du coton était très développée et son cours mondial à longtemps été fixé par la bourse du coton de Savannah.
Old Fort Jackson.
Old fort Jackson est construit au bord du fleuve Savannah. Pendant la guerre de Sécession il a servi à la défense de la ville aux mains des sudistes. Depuis le fort ils surveillaient tous les mouvements des bateaux aidés sur la rivière par des cuirassés fluviaux.
Caroline du sud.
Charleston.
Georgetown.
Nous sommes arrivés à Georgetown pour le 4 juillet jour de la fête de l'indépendance. Le mouillage est très agréable devant la ville mais la place est comptée, le fond proche de la quille et la tenue plus que moyenne.
Caroline du Nord et Virginie.
Vers Norfolk via Beaufort.
Nous approchons de Norfolk et le parcours par les waterway touche à sa fin. Pour tout dire il est presque temps que ça se termine. A Norfolk nous totaliserons environ 1500 kms de canaux. Si la nature reste belle, la navigation dans ces conditions est un peu monotone.
Petite particularité un peu avant Beaufort. Un green se trouve d'un côté du canal et le parking pour les voitures des golfeurs de l'autre. Trois solutions: traverser à la nage, prendre le pont qui se trouve 500 mètres plus loin ou construire un télécabine.
Le passage de l'unique du waterway écluse 12 milles avant Norfolk. Pas de quoi fouetter un chat, la variation de niveau ce jour là devait être de 0.40m.
Norfolk, Hampton et Portsmouth forment l'un des plus grand port naturel du monde et le plus important port de guerre de la côte est et peut être des deux côtes est et ouest. Je ne me suis pas risqué à prendre des photos depuis que je me suis fait remonter les bretelles à Nassau, aux Bahamas en photographiant l'ambassade des Etats unis. On ne compte plus les portes avions et les autres navires de guerre. Il y a aussi le Savannah qui doit être le premier cargo à propulsion nucléaire. Il est désarmé.
Mais à Norfolk il y a bien mieux que les engins de guerre. Juste après la manoeuvre de mouillage une centaine de "cigarettes" arrivaient pour une concentration dans la marina de Portsmouth située de l'autre côté de la rivière, en face Norfolk. A vous de choisir, si vous êtes un monsieur, entre l'équipage d'un croiseur et celui d'un dayboat rapide......
...il y a aussi des engins flottans non identifiés dont l'équipage est plustôt bizarre.
La pêche au casier se fait aussi au milieu du mouillage. Si bien que lorsque le bateau tourne avec le vent ou le courant il se prend les pieds dans les ficelles des casiers des pêcheurs.
Le Wisconsin,un cuirassé de la seconde guerre mondiale que l'on voit sur les deux photos qui suivent, se visite. Seul le pont et quelques cabines sont ouvertes au public car le bateau est toujours armé autrement dit prêt à reprendre la mer en cas de conflit. Que peut on faire d'un engin pareil par les temps qui courent. Mystère???
Un soir nous sommes allés assister à un concert de jazz en plein air. Après avoir abusé des "produits frelatés" voyez de quelle façon on apercevait les musicien. Je ne me souvient plus dans quel état on était. Je me rappelle seulement qu'un type à côté de moi disait toujours :" t'en veux??? t'en veux???"
Notre balade aux Etats Unis continue avec la la Baie de Chesapeake.Sans trainer c'est promis.