Bahamas
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Nous venons ici avant tout pour obtenir un visa U.S. L'envie de remonter aux U.S.A. puis au Quebec nous est revenue en tête avant de quitter St Martin. Contrairement aux autres pays que nous avons visités jusqu'à maintenant il faut un visa avant de rentrer aux Etats Unis. Ailleurs il est délivré à l'arrivée dans le pays. Sur les conseils de Sylvie de "Lutin" nous sommes entrés en contact par mail avec l'ambassade U.S. à Nassau qui dans sa réponse ne nous garantissait pas l'obtention d'un visa sur place et nous conseillait d'aller à l'ambassade à Paris. Entre prendre deux billets d'avion pour la France et le risque d'un refus à l'ambassade U.S. de Nassau le choix à été vite fait. Un seul "hic", si l'on avait pas nos visas il fallait aller Guatémala dans le Rio Dulce pour se protéger des cyclones dont le début de saison commence le 1° juin. Ce n'est pas la porte à côté et les courant ne sont pas du tout favorables.
Les Bahamas se composent d'un archipel de 700 îles qui s'étendent sur environ 900kms de long et 300kms de large. La superficie est de 14.000 km2. les 300.000 habitants occupent seulement 40% des îles. A New Providence,l'île principale, siège la capitale Nassau. Les deux secteurs d'activités importants sont le tourisme et les banques.
Le 27/04/07 nous avons quitté Road Harbour, la capitale des îles vierges sur l'île de Tortola, pour Providenciales une île de l'archipel des Turks et Caïcos. Le vent "est nord est" et nous pousse à bonne vitesse. Entre 5.5 noeuds et 6.5 noeuds. Les voiles sont en ciseaux elles vont le rester jusqu'au bout du trajet. Dans la journée du 30/04 nous nous sommes rendu compte que nous allions arriver au milieu de la nuit à l'entrée du chenal qui mène à Providenciales. Il fait 3 mètres de profondeur, n'est pas balisé et sur les côtés il y a quelques patates de corail. Nous ne sommes pas suicidaires et nous avons décidé de continuer jusqu'à Mayaguana la prochaine île importante sur la route. Si vous avez de bon yeux vous allez peut être nous apercevoir sur les photos que j'ai prises depuis notre navette spatiale "perso". Cap canaveral a bien voulu nous laisser décoller et atterrir pour la circonstance...................................
Finalement nous sommes arrivés à Mayaguana après un peu plus de 4 jours d'une navigation bien agréable Un vrai billard , du vent portant tout le long du chemin. 554 milles à la vitesse de 5.6 noeuds, une moyenne tout à fait honorable pour notre bateau.
Mayaguana
Pour accéder au mouillage de Abraham bay il y a 2 heures de route à l'intérieur de la baie à travers les pâtés de corail dans 3 mètres d'eau en moyenne. Il faut faire bien attention. Les cahiers de cartes Maptech (Chartkit) nous ont bien servi.
Nous sommes bien à l'abri derrière une barrière de corail avec quatre autres bateaux américains et canadiens. Aujourd'hui 1° mai c'est jour d'élection et les administrations sont fermées. Nous reviendrons demain pour les formalités. Pour aller à terre avec l'annexe il faut bien regarder par où passer. Les mouettes ont pied pratiquement partout.
Le 2 mai, no problem, les dames de la douane et de la police sont à leur poste. Ca jacasse et ça rigole dans le bureau. Il ne doit pas y avoir beaucoup de bandits parmi les 400 habitants de l'île. Je remplis les différents formulaires et verse 150 dollars. Tout se passe dans la bonne humeur. Il y a une chose de bien aux Bahamas c'est que les ports d'entrée sont nombreux. On peut pratiquement faire les formalités dans toutes les îles.
Promenade dans le patelin. Il ne faut pas avoir besoin de grand chose. Il est préférable d'arriver avec ses provisions. Ce n'est pas le bout du monde les gens sont équipés ils ont tous leur téléphone portable, les voitures ne manquent pas. Le ramassage des objets emcombrants (voitures usagées, vieux frigos etc...) à l'évidence pose un problème. Les îles sont approvisionnées par des bateaux dont l'avant se pose sur une plage ou sur un quai à la manière des bateaux de débarquement. Les biens de consommation arrivent ainsi par conteneur mais ne font pas le chemin inverse quand ils sont hors d'usage. Est ce une question de cout de transport ? Peut être.
Il y a un catamaran coincé pas très loin du quai dans cinquante centimètres d'eau, comment est il arrivé ici ? Un "tsunami? Un Hélicoptère????????
Le 2 mai le vent souffle bien et nous avons eu un gros orage. Le départ est reporté au lendemain.
Les Exumas
Nous laissons Mayaguana le 03/05 dans l'après midi pour arriver de jour le 04 à Clarencetown. Mouillage pour la nuit dans de l'eau claire. C'est le moins que l'on puisse dire.
A Georgetown, la ville principale des îles Exuma que nous allons longer jusqu'à Nassau, nous restons 2 jours pour faire quelques vivres et aller à terre faire un tour consulter nos mails entre autre choses. Mais à douze dollars l'heure d'internet ça vous coupe l'envie de tailler le bout de gras avec le cyberfacteur. Il peut venir avec son calendrier celui là il sera bien reçu.
Il y a parfois des régates de voiliers locaux. Les officiels ont leur tribune et un poste de contôle le long du plan d'eau.
A quelques exceptions près les marinas sont toutes faites sur le même modèle. Des pieux de bois enfoncés dans le sol entre lesquels sont aménagés des passages pour gagner la terre ferme. C'est un système suffisant pour le faible marnage (différence entre la pleine mer et la basse mer) qu'il y a ici.
De temps en temps nous croisons des caboteurs qui ravitaillent les îles. C'est toujours impressionnant à regarder surtout quand on est soi même passé dans les mêmes secteurs là où la lecture du sondeur est aussi importante que la veille vers l'avant du bateau. Dans les eaux Bahamiennes la terre la plus proche est le plus souvent celle qui est sous la quille.
Nassau
Nous passons les ponts de Nassau le vendredi 11/05 dans l'après midi. Il y a deux mouillages, le premier est situé à l'est des ponts et le second entre les ponts et le quai des bateaux de croisière. Nous laissons tomber la pioche près des paquebots. Parmi ceux qui feront escale durant notre séjour plusieurs ont été construit à Saint Nazaire.
Le soir de notre arrivée il y a eu un superbe feu d'artifice sur Paradise island (voir la carte). Certainement une charmante intention de la capitale en notre honneur. Imcompréhension de notre part, nous n'avons pas été invité à la fête qui a suivie????????????????????????????????
Des petits portes conteneurs déchargent près de nous. Ils font la navette entre Miami, en Floride, et Nassau. La distribution vers les îles se fait ensuite par des caboteurs (voir une photo plus haut). Entre les pêcheurs à la ligne et les bateaux de commerce il y a de l'animation dans le mouillage.
Nous sommes avant tout en escale à Nassau pour notre visa Etatsunien. Je ne vous cache pas que je suis un peu angoissé à l'idée que l'on peut avoir le "bonjour" du visa? P'tit Bout qui est plus optimiste ne se tracasse pas trop. Des le lundi qui à suivi notre arrivée nous avons entamer les démarches nécessaires et nous avons eu notre visa le jeudi.
Pour les gens que ça intérresse la procédure est la suivante. Il faut aller dans une agence située près de l'ambassade. Là une personne prend un rendez vous avec l'ambassade, en principe pour le lendemain, elle rempli les papiers necessaires. Ca coute 10 dollars par tête, ce n'est pas la ruine et les choses sont faites comme il faut sans risque d'avoir à faire 50 aller et retour. Le jour dit il faut aller à l'ambassade. Comme il y a du monde il faut attendre avant de passer devant un premier guichet, puis la caisse pour laisser 100 dollars et une derniere "window" pour laisser entre autre ses empreintes digitales et prendre date pour retirer son passeport. En une heure et demi l'affaire à été réglée. Tout s'est passé dans la bonne humeur. Il n'y a pas de contraintes particulières ni de renseignements particuliers ou privés à fournir. C'était le jour et la nuit entre la façon dont les choses se sont passées et ce que l'on entend parfois sur les pontons.
Il y en a "un" qui était soulagé et je ne vous dis pas qui...... En attendant le copain Nono qui doit nous rejoindre dans les jours qui viennent nous nous baladons en ville et passons par le cyber café pour voir nos mails et téléphoner.
Ca y est le Nono est arrivé, un samedi matin, une semaine après nous. Son bateau qui remontait tranquillement vers le mouillage (avec lui à bord évidemment) alors que nous allions plonger avec le bateau d'une structure commerciale vers un "trou bleu". Deux plongées, une à vingt mètres la deuxième dans six mètres d'eau pour donner à bouffer aux poissons. Pour ceux qui connaissent c'était un truc à la Padi, une ribambelle de quinze plongeurs encadrés par des moniteurs dont un qui fait une vidéo de la plongée que l'on pouvait acheter au retour à quai. Et tout ça pour voir une raie et un petit requin dormeur.........
Bref au retour nous retrouvons "la star" et son bateau rouge. Tous les trois nous allons faire un tour en ville et lui montrer en particulier le lieu de nos exploits autrement dit l'ambassade U.S. Il y à un Mac Donald juste à côté. Nous étions à cinquante mètres du batiment et j'ai cru original de faire une photo de ces deux symboles du pays que nous allions bientôt visiter. Avant d'avoir eu le temps d'appuyer sur le déclencheur il y a eu une grande agitation des gardes qui sont venus vers moi, m'ont emmenés au poste de garde où j'ai fourni mon pédigree, le nom du bateau, montré les photos sur l'écran de l'appareil pour prouver que je n'avais pas d'images compromettantes. La comédie à durée une vingtaine de minutes. Heureusement que j'avais déjà mon visa en poche.....
Par la suite nous sommes passé par Paradise island le coin rupin de la région.
Grand hôtel avec casino, marina de luxe comme tout le reste du site. Nono qui est curieux comme une vielle chouette nous à trimballer partout. Finalement ce n'était pas ininterressant.
Retour au bateaux par les ponts bien entendu. Ce que vous voyez dans le bateau de pêche sur la photo de droite ce sont des lambis. je ne savais pas que ça pouvait s'attraper en aussi grande quantité.
Comme nous ne sommes pas là pour jouer mais aller en amérique il faut avancer et quitter Nassau pour Chub cay distant de trente milles. Le trajet est un peu rock'n roll avec un vent soutenu pas vraiment portant mais plutôt près du nez.
A partir de maintenant les amateurs de pêche au gros vont remplir les marinas avec des vedettes "spéciales pour" et des moteurs aux puissances étonnantes. Nous avons profité de l'eau claire pour nettoyer la coque qui est pleine de coquillages. On s'est lamentablement trainé pour arriver ici.
Pour aller à Bimini, les dernières îles bahamiennes à l'ouest de l'archipel, il y a une cinquantaine de milles à faire dans deux à quatre mètres d'eau mais la route est bien indiquée sur les cartes. Le vent souffle entre vingt et vingt cinq noeuds et nous avançons voiles en ciseaux à six noeuds avec quelques pointes à huit. Ca valait le coup de plonger pour gratter la coque. Nous arrivons de nuit mais sans risques.
Nous mouillons à Alicetown à North Bimini. Il n'y à pas beaucoup de place. A trois bateaux, un américain était déjà sur place, nous avons rempli l'aire de mouillage. Il y a toujours la possibilité d'aller dans une des marinas. Il faut environ une dizaine d'heures pour aller à la bouée d'atterrissage de Miami. Il faut aussi que le vent souffle dans une direction qui ne contrarie pas le courant du "gulf stream" qui remonte plein nord à la vitesse d'environ trois noeuds sous peine de voir la mer se transformer en chaudron. Nous avons donc attendu deux jours un vent un vent "est sud est" pour traverser dans de bonne conditions. Deux jours avant notre départ des Bimini des américains ont quitté Alicitown pour aller de l'autre côté du passage ils ont fait demi tour après trois heures de route vers Miami. la mer était trop mauvaise.
La navigation vers la Floride a été bien agréable avec un vent clément portant et du soleil.
On se retrouve bientôt.
Notre balade continue avec les Etats Unis