Vénézuela suite
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Puerto la Cruz: le retour.
Les amis étant partis nous rejoignons Puerto la Cruz où nous avons rendez vous dans le chantier de Bahia Marina pour sabler le bateau et le repeindre. P'tit Bout est sorti de l'eau et comme prévu le sableur vient prendre ses mesures pour faire son devis. Pour des raisons que nous ne cherchons pas à comprendre le devis de sablage uniquement s'élève à 10.000.000 de Bolivars alors que dans les autres chantiers pour le même travail la facture est de 1.500.000 bolivars. La décision à été prise de retourner dans l'eau et de faire réaliser les travaux dans un autre chantier à 30 milles de là, à Cumana. Le chantier de Puerto la Cruz n'a fait aucune difficulté et nous à laisser partir sans compter ni les mouvements de sortie et de remise à l'eau, ni les 3 jours de stationnement sur leur terrain et en nous remboursant l'accompte que l'on avait versé. C'est la moindre des choses mais on aurait pu tomber sur des mauvais coucheurs avec lesquels il aurait fallut avoir des discussions interminables dans une langue qui n'est pas la notre.
Cumana: le chantier Navimca
Le chantier
Navimca c'est le nom du chantier à Cumana. Il y à une dizaine de bateaux de pêche en permanence et des bateaux de plaisance qui sont là pour stationnement ou travaux de peinture ou réparation. Le responsable du travelift est un pro du grutage, il y a des peintres compétents, un tourneur qui connait son travail et dont l'atelier permet des travaux assez lourds étant donné la présence des bateaux de pêche qui mesurent parfois jusqu'à 25 métres. On peut travailler sur son bateau sans avoir à rendre de compte à qui que ce soit et pour la durée que l'on désire. C'est un avantage certain par rapport aux autres chantiers de la région dans lesquels il faut payer dès que l'on fait une bricole. On peut vivre sur le bateau pendant la durée des travaux. Pour trouver quelque chose de parfait il faut sans doute chercher ailleurs mais il y a largement pire dans le genre.
Nous sommes restés à Cumana de la mi août au 25 novembre avec une coupure du 10/09 au 25/10/06 en France
Le midi on mangeait au bar du chantier qui était tenu par deux vénézueliennes. Il suffisait de dire la veille que l'on mangeait le lendemain. Avec le bateau en travaux c'était pratique de ne pas faire de cuisine le midi.
Les bateaux
Epicure, que l' on a connu à Fortaléza, au Brésil, était à Navimca pendant le séjour en France de Yves et Pierre. Leur retour à été l'occasion de soirées pour le moins sympathiques.
Nous avons fait connaissance d'autres bateaux, des hollandais, des anglais, des australiens et aussi des français. Parmi les bateaux hollandais il avait un Colin Archer en acier qui mesurait une quinzaine de mètres, pesait 40 tonnes avec un moteur de 150 chevaux. Une réalisation de chaudronnerie haut de gamme.
Un couple de retraités anglais naviguent sur un vieux gréement en béton bien réaliser, et sur Tchao, un Trismus de 43 pieds, il y a Anne et jo avec lesquels on a passé de bons moments.
Marie Claude et Guy que l'on a connus à Salvador refaisaient leur antifouling. Des gens certainement très bien puisqu'ils ont, comme nous, un Atlantis. Plus grand que le notre mais Atlantis quand même;
Nous avons revu Anne et Keith. Ils étaient à Salvador en même temps que nous. Ils habitent Perth en Australie et sont arrivés ici en passant par le Cap de Bonne Espérance avec leur bateau en béton de 14 mètres. Keith est capitaine au long cours en retraite. Nous avons de bons souvenirs avec eux.
Mi Querida un bateau en bois de 14 mètres que notre copain australien fermier du coté d'Adélaïde à mis 12 ans à construire. Un chef d'oeuvre de charpente de marine. Il a mis sa ferme en métayage et il vit de ses rentes.
Les travaux sur P'tit Bout
Nous avons fait des travaux sur la coque seulement. Le pont n'était pas abimé. Le bateau à été sablé et peint par le chantier. Le sablage a duré au total 9 heures. Mais les choses se passent par étapes. Quand la coque est nue sur la moitié d'un coté on passe du zinc epoxy rapidement pour éviter que l'acier s'oxyde. Puis on reprend le sablage et ainsi de suite. En 2 jours maximum l'affaire est classée. Ensuite on passe 2 couches de primaire sur tout le bateau, 4 couches de brai époxy sur les oeuvres vives, la partie immergée, puis une couche de peinture vinyl pour faciliter l'accroche de l'antifouling. Pour la partie émmergée, les oeuvres mortes, on passe de la peinture polyuréthane blanche et le tour est joué on est prêt pour rentrer en France pour prendre un peu de vacances.
L'ambiance au Chantier
Les soirées barbecue étaient l'occasion de faire plus ample connaissance avec des bateaux d'une autre nationalité.
Keith a des boules de pétanque. Avec Pierre d'Epicure nous l'avons initié. Un peu trop sans doute car nous avons pris par moment des déculottés. Parfois nous avons gagné. Mais méfiance, les anglosaxons peuvent être redoutables au jeu de boule.
Au retour de France nous avons fait une soirée foie gras, saucisson, camembert au lait cru et bon pinard de chez nous avec Ketchup, Epicure et Tchao. Les produits du terroir sont toujours les bienvenus quand ça fait un moment qu'on n'y a pas gouté.
Escale à Saint Nazaire
Un petit tour à Saint Nazaire pour sentir un peu l' air du pays.
On allait pas rater la grand messe du Grand pavois à La Rochelle. On y a retrouvé Florence et Jean-Marc, Yves et Denise de Ty Tom. Tout ce beau monde était en France en même temps que nous.
On a découvert l'appartement de Nathalie et Jérôme. Ils travaillent tous les deux à la rénovation de l'appartement et à l'amménagement des combles........................
.......................Stéphanie et Olivier rentraient dans leur maison peu de temps après notre retour au Vénez.
Jéjé en costume. Une photo à mettre dans les archives nationales. Il a emprunté ce magnifique costard au frère de Nathalie pour assumer ses responsabilités de témoin au mariage d'un copain.
Les amis de notre ancien club de plongée, le C.A.S.C.A. la Baule, nous ont invité à une soirée barbecue. C'est Marcel qui est préposé a la cuisson.
Mérida
Après l'intermède métropolitain nous voici dans les Andes vénézuéliennes. Le bateau est toujours au chantier en gardiennage pendant notre voyage. Nous sommes à Mérida. La Capitale de l'état de Mérida est une ville estudiantine où viennent des jeunes de toute l'Amérique latine.
Une belle vue sur le pic Bolivar, le toit du Vénézuela (5000 mètres), depuis la terrasse de la poussada.
Pendant notre séjour le Vénézuela était en campagne éléctorale. Chavez faisait un tabac avec des manifs de grande ampleur.
Los Nevados
Pour aller à Los Nevados, un petit village situé dans les montagnes à 2700 mètres il faut prendre le téléphérique, puis continuer à dos de mulet. La deuxième solution consiste à prendre une jeep à Mérida et à rejoindre Los Nevados par les pistes. Nous prendrons les mulets à l'aller et la jeep au retour. Une précision, il s'agit du téléphérique le plus haut du monde et de construction française.
La ville est située sur une terrasse.
Nous avons quitté le téléphérique à l'avant dernière station pour prendre nos mulets.
La balade à cheval dure à peu près 4 heures. Sur le chemin nous arrêtons pour nous rafraichir chez une fermière. Du reste le cheval s'est arrêté tout seul devant la porte sans que personne ne lui demande quoi que ce soit. L'habitude.
Eh!! vous avez vu le tableau. Ca vaut le déplacement quand même ?
Notre poussada à Los Névados.
Retour vers Merida
Comme prévu : retour en jeep.
Et p'tit Bout quitte le Vénézuela pour Trinidad et la Martinique.
Notre balade dans les Caraïbes continue avec Le Vénézuela:Retour en Guadeloupe