Vénézuela

 

 

N'oubliez pas de positionner le curseur de votre souris sur les photos, il peut faire apparaitre un commentaire. Quand une main apparait à la place de la flêche du curseur, en cliquant, il est possible d'agrandir la photo..

 

 

Depuis Canouan Taoumé s'en va versTrinidad, Balade et P'tit Bout filent aux Testigos, un petit archipel vénézuélien situé à une cinquantaine de milles dans l'ouest de l'île de Margarita. Nous irons ensuite à Puerto la Cruz, via Margarita pour une nuit.

Puisque vous consultez le site de P'tit Bout II c'est que vous avez un ordinateur. Il y a sans doute une encyclopédie sur le disque dur. Ouvrez la et consultez les cartes de géographie d'Encarta, par exemple, pour suivre le trajet.

 

Le pavillon du Vénézuela

 

 

Nous y resterons 3 jours. En mer les dauphins nous font parfois un numéro de figures libres

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Les Testigos

 

Nous jetons l'ancre à Testigo Pequeno une des 3 principales îles habitées. Il y a quelques pêcheurs, des habitants font un peu de cuisine pour les plaisanciers de passage. Une chose est certaine il n'y a pas grand monde.

 

P'tit Bout à Testigo PequenoLa plage de Testigo Pequeno

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Le village de pêcheurs de Testigo Pequeno

Le "Resto" de Testigo Pequeno...............

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Le lendemain de notre arrivée, comme c'est apparemment l'habitude 1 ou 2 fois par semaine, un vénézuelien de l'île fait un plat pour 5 dollars U.S. par tête. On amène son apéro et son pinard et on passe une bonne soirée à plusieurs bateaux. Elizabeth et Thierry d'Anaho'a sont arrivés le matin et ils sont de la partie. Le "restaurateur" nous avait promis une chèvre au barbecue, finalement nous avons mangé un excellent pot au feu de poisson. La chèvre ne devait pas être au rendez vous du chasseur.

 

On boit un coup  avec Anaho'a en attendant de passer à table.............la cuisine du resto...............

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

D'un coup d'annexe nous allons faire un tour à Testigo Grande. Nous sommes un peu tard dans la saison pour voir les tortues pondre sur les plages.

Les quelques pêcheurs qui habitent ici se distraient le dimanche en organisant des combats de coqs

 

Le mouillage de Testigo  grande

Combat de coqs à Testigo Grande

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Puerto la Cruz

 

Depuis les Testigos nous allons passer la nuit à Margarita et nous rejoignons Puerto la Cruz le lendemain. On est à plusieurs bateaux pour faire le trajet. La région n'a pas bonne presse sur le plan de la sécurité. Plusieurs bateaux se sont fait aborder pour être réellement pillé. Des amis ont reçu des courriers de plusieurs de leur connaissances à qui il est arrivé des mauvais coups. Les choses se sont mal terminées une ou deux fois. A l'inverse nous avons croiser des bateaux qui ont navigué seuls au Vénézuela pendant plusieurs mois sans aucun soucis. Le problème dans tout celà c'est que dans les marinas les gens évoquent continuellement ces incidents. A celà s'ajoute le travail d' imagination de chaque personne qui relatent l'évenement et les détails qui s'envolent dans la nature au fur et à mesure que l'on passe du bouche à oreille, on arrive au bout du compte à un total de cent agressions quand les choses ont été racontées cent fois. Il ne s'agit pas de fanfaronner pour nier l'évidence mais si l'on écoute tout le monde on n'ose plus bouger le petit doigt et la meilleure chose à faire c'est de mettre le bateau sur roullettes de l'amener à l'aéroport et de rapatrier bateau et équipage par avion cargo.

 

 

Les marinas de Puerto la Cruz

Les marinas de Perto la Cruz

 

 

 

 

 

 

 

Bref ! Nous voici à Puerto la cruz dans "Bahia marina". C'est le petit port de plaisance qui se trouve en haut à gauche derrière le remblais de protection sur la photo de gauche. On est un peu perdu dans ce dédale de marinas. Pour aller au super marché en annexe, 20 minutes de trajet, c'est plus facile qu'en taxi parcequ'on est autonome, il faut avoir fait le chemin une première fois avec un habitué pour ne pas s'égarer dans les canaux. On s'instale le nez au quai et l'arrière ammarré sur une bouée. C'est José, de l'agence Transpacifique, qui s'occupe des formalités douanières et d'immigrations. Chez lui on peut faire du change, reserver des billets d'avion, une place de T.G.V. etc.................José est d'origine française et son associée parle français sans accent ça évite les problèmes de compréhension. On ne va pas au "Vénez" pour entendre sa propre langue mais il y a des moments ou c'est bien utile, vous pouvez me croire.

Sur les bords de la marina il y a un immeuble de 2 étages, piscine, bar restaurant,etc.. Derrière il y a un chantier dans lequel nous avons prévu de faire sabler et repeindre le bateau. Nous avons fait établir un devis pour la peiture et un rendez vous pour sortir le bateau est prévu le 1 août. Le devis de sablage ne sera fait que lorsque le bateau sera sorti de l'eau, ceci à la demande du sableur lui même qui veu tmesurer la surface exacte qu'il y a à décaper.

 

 

 

José le patron de l'agence "Transpacifique"

P'tit Bout à Puerto la Cruz

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Nous prenons de temps en temps notre déjeuner dans un petit resto local qui donne sur la plage. Pour 5000 Bolivars ( 1,6 €) on mange coome des rois en regardant la mer.

 

Plusieurs resto locaux sont ouvert sur la plage.

 

Le marché est à 20 minutes de minibus de la marina......................

 

Minibus faisant le service de transport  en commun.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

.............il y a de l'excellente viande, la coupe n'est pas toujours dans le sens convenable mais il y a moyen d'avoir ce que l'on veut en s'expliquant un peu. Ca prend du temps mais on y arrive. A la place du pain on mange parfois des morceaux de grandes galettes. C'est sec et fadasse, si on a le choix mieux vaut demander du pain.

Il faut s'adapter à la monnaie. Les prix affichés sont pleins de zéro. 1€ est égal à 3000 Bolivars. La valeur du salaire minimum est d'environ 300.000 Bolivars, ça ne fait pas très lourd.

 

Grandes galettes qui peuventremplacer le pain.

Pas d'affolement  les prix sont en Bolivars.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Nos amis de Bretagne, Annick et Christophe sont arrivés et nous allons aller visiter les îles vénézuéliennes pendant 15 jours. Avant de partir il faut faire le plein de gas oil et d'essence pour l'annexe et le compresseur de plongée. Il faut savoir que pour un complément de 100 litres de gas oil et 50 litres d'essence la facture s'élève à 10.000 bolivars soit environ 3,3€. L'essence n'est pas d'un raffinage exemplaire et l'encrassement du carburateur du moteur hors bord nous a donné quelques soucis sans gravité. C'est le prix à payer pour un carburant à bon marché, ce qui ne justifie pas les prix pratiqués chez nous.

 

La station d'essence de Bahia Marina.

 

 

 

Blanquilla

 

 

C'est parti pour Blanquilla située à 110 milles au nord de Puerto la Cruz. Ca fait 24 heures de trajet. Nous quittons la marina de façon à arriver le lendemain matin, il vaut mieux éviter de pointer sont nez de nuit dans les mouillages où le balisage est absent. Un lieu un peu sauvage avec du balisage c'est plus vraiment un lieu un peu sauvage. Les premiers milles sont parcourus au moteur faute de vent. La nuit par contre nous aurons, par momen,t jusqu'à 30 noeuds de vent. Rien d'alarmant bien sûr pour le bateau mais nos invités ont à plusieurs reprises appelé, dans un flot de borborygmes et de murmures confus , "RAOUUUUUUUUUUUUUL" et "HUUUBEEEEUURT". On a pas toujours compris ce qu'ils voulaient à ces personnes. Peut être s'agissat il de collègues ou de voisins avec lesquels ils n'ont pas de bonnes relations?

 

 

En route vers blanquilla .

 

 

A Blanquilla nous mouillons dans de l'eau turquoise devant une plage de sable blanc. Une vraie carte postale. Des pêcheurs sont au mouillage. Des petits bateaux vont pêcher à quelques milles et déposent leur poissons sur un bateau d'une vingtaine de mètres qui transporte la pêche de plusieurs jours dans la glace vers la Martinique entre autre. Ils sont venus nous proposer 2 fois du poisson, un "tazar" en échange d'une brosse à dent, et une dorade coriphène contre un peu de gachaça, du rhum brésilien.

 

 

 

Mouillage dans l'est de Blanquilla

Blanquilla

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Les garde côtes sont venus nous faire un contrôle. Tout s'est passé dans la bonne humeur et Christophe nous a montré qu'il tendait vers l'excellence dans la pratique de la langue Espagnole.

Une promenade à terre pour voir un peu ce qui s'y passe. Pas grand chose finalement. L'île est quasi déserte. Il y a quelques habitations au sud, c'est un autre mouillage dans lequel nous ne sommes pas allés.

 

Il y a beaucoup d'ânes à Blanquilla

Repos après la balade sur l'île.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Il y a de beaux pâtés de rochers à visiter avec masque, palmes et tuba. Les poissons de toutes les couleurs ne manquent pas.

 

Des arbres tourmentés par le vent et la sécheresse

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Tortuga

 

Tortuga est à 65 milles dans le sud ouest de Blanquilla. Avec un alizé d'est-nord est ça le fait sans mal. Christophe se la joue pro du "Vendée globe" avec le stick mais, chut, enréalité le super pilote hydraulique N.K.E. fait le travail pour lui......................

 

 

Christophe à la barre.

 

 

Tortuga c'est "encore" de l'eau turquoise, du sable blanc etc... A la longue ça devient lassant vous verrez si vous venez...............

 

Un petit resto où il est possible , en principe de se connecter à internet.

Ca  vous fait baver..............un peu quand même !!!!!

 

L'administration.....................

 

 

 

Et les deux là !! Qui ne savent pas que même à Tortuga il y a des photographes qui travaillent pour des agences de basses fosses et qui poursuivent la "jet set" de Plouarzel jusque dans les coins les plus reculés des Caraïbes.

Sur la première photo on ne devine pas trop ce qui se passe, mais......... Et sur la deuxième l'autre faux derch qui nous la joue c'est pas moi c'est elle qui......................Et voilà comment débutent les sagas du "who'swho" Finistérien dans les journaux à emballer le poisson.

 

Que font-ils?????...........

...........monsieur  se défend bien vite.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Près de Tortuga: Cayo Herradura

 

Tout près de Tortuga, moins loin que l'île du Pillier à Noirmoutier, il y a Cayo Herradura. Quelques pêcheurs y viennent pour la saison. Le phare est fabriqué avec des grosses buses de plastique et la lampe de la lanterne s'est envolée depuis longtemps. La navigation de jour s'impose, comme d'habitude.

 

Le coin des pêcheurs.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Des Vénézueliens aisés viennent passer le week end à Cayo Hérradura ou aux Roquès avec de grosses vedettes. Une soixantaine de milles séparent les îles du continent.

 

 

Sans doute des tombes

Un endroit où viennent les vénézueliens avec leurs bateaux.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Los Roques

 

Destination finale de l'expédition Los Roquès. Un archipel entouré au d'une barrière de corail sauf au nord.

 

El Gran Roque

L'île de Gran Roque

 

 

En venant de Tortuga nous avons choisi la passe sud est pour rentrer et aller à Gran Roque.

 

 

 

Le mouillage est pour le moins inconfortable. On y reste juste le temps de faire un tour, retirer un peu d'argent à la banque.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Il y a 25 ans il n'y avait rien aux Roquès. A Gran Roque il y a 60 poussadas ( gîtes, hôtels). Il y a deux supérettes dans lesquelles on ne trouve pas grand chose. Il y a un arrivage hebdomadaire par bateau. Il vaut mieux arriver dans l'archipel avec ses provisions. L'agglomération est agréable, colorée.

 

La place Bolivar.

Les toutous les toutous les touristes.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

L'aéroport fonctionne à plein régime, un avion tous les quarts d'heure le dimanche après midi, pour les aller et retour des gens du continent qui viennent ici passer le week end. Il y à une douzaine d'avions sur le tarmac dont 2 vieux D.C.3 qui ont l'air de bien fonctionner. Ceci dit la tranquillité existe sur les autres îles des Roquès.

 

 

 

 

 

Noronsquis

 

Pour le citadin stressé en mal de silence c'est l'endroit idéal. C'est presque aussi désert que la chambre des députés lors d'une scéance de nuit. Ca donne une idée une bonne idée de la tranquilité des lieux.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Sarqui

 

C'est kiff kiff . En un peu plus grand.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

C'est beau non???

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Et on retrouve Shangila avec nos amis Florence et Jean-Marc qui trainaient dans le coin un peu avant nous et qui se cachaient quelque part derrière une île. Un coup de V.H.F. et les voilà qui arrivent pour passer 2 jours avec nous.

 

 

 

 

Crasqui et Augustin

 

Crasqui et Augustin sont les 2 dernières îles où nous nous arrêtons avant d' ammener les amis à l'aéroport pour qu'ils prennent l'avion qui les transportera de Gran Roque à Caracas. Après une correspondance les déposera près de la maison où la vrai vie les attend, je veux parler du travail bien entendu. Ces braves gens plein de réalisme savent qu'il leur faut travailler pour que nous puissions toucher nos retraites. Je salue, là, leur courage et surtout leur imcomparable abnégation. Encore merci.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

La pêche aux aux "Troques"

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Les troques

 

Les troques ça ressemble à des gros voire très gros bigorneaux, la "bête à la consistance du bulot. On les fait dégorger 2 jours et on les mange avec de la "mayo", en persillade ou avec des pâtes. C'est bon.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

L'aéroport de Gran Roque.

 

 

 

 

Notre balade dans les Caraïbes continue avec Le Vénézuela:Venezuela suite

 

 

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