La Dominique

 

 

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La Dominique fut découverte en 1493 par l'ami Cristobal, Colomb de son nom de famille. Réveillé en sursaut par le matelot de quart dans le nid de pie qui venait de crier terre et manquant d'inspiration au saut de la couchette, il appela l'île du nom du jour ou il l'apercut, c'était un dimanche. Un Plus tard les français et les anglais se sont tolérés un moment. Il ne faut pas rêver, ça ne pouvait tout de même pas durer et comme d'habitude ils ont échangé quelques balles de mousquet. Pour finir les français sont partis après paiement d'une indemnité.

La Dominique est un état indépendant du Commonwealth habité par 75000 personnes environ. Elle vit d'agriculture, d'un peu de tourisme. La pêche artisanale fait vivre quelques dominiquais. A l'intérieur il n'y a que des montagnes recouvertes de forêts qui réduisent les possibilités de cultures. L'île produit de la banane, de la noix de coco, du café et des agrumes. Il y à une industrie de transformation de la noix de coco en savon et huile pour le corps. Quand vous prenez un bain à l'huile de coco peut être que vous faites marcher l'économie de la Dominique. En ce qui concerne le tourisme, quelques paquebots font une escale d'une journée à Roseau, la capitale. A part quelques plaisanciers et des plongeurs il n'y a pas grand monde pour l'instant. L'économie n'est pas particulièrement florissante et ce ne sont pas les cyclones qui passent de temps en temps qui arrangent les choses.

 

 

Portsmouth

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Le 06/02 départ de Gosier, une commune qui touche Pointe à Pitre, en direction de l'île de la Dominique. Il est 8 heures. La route est déjà tracée sur la carte, il suffit de suivre le méridien 61° 30' ouest. Portsmouth est notre destination.Nous y avons déjà fait escale plusieurs fois mais uniquement pour passer la nuit, en remontant vers la Guadeloupe et en redescendant vers la Martinique. Il aurait été dommage de ne pas revenir pour visiter une île qui reste encore sauvage.

 

La côte devant le mouillage à Portsmouth

Le Maramu de Bernard de Belgique.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Le voyage s'est passé comme d'hab' entre les îles, 15 noeuds de vent de travers (le vent est peut être moins soutenu que l'an passé), un peu de courant, vitesse entre 5,5 et 6,5 noeuds en surface. Que du bonheur. Paréo, le Maramu (14 mètres) de Bernard, citoyen belge, est parti un peu après nous mais a coupé la ligne d'arrivée sous notre nez. On aura mis 7 heures faire 37 milles c'est tout à fait honorable pour un petit bateau comme P'tit Bout.

Dans Prince Ruppert bay, à Portsmouth, le mouillage est de bonne tenue et peu profond. De temps en temps, les 2 ou 3 "bars restos" de la plage, rythment la nuit jusqu'à 3 heures du matin. Plusieurs cargos ont été rejetés le long de la côte par les cyclones successifs.

 

 

Potsmouth

Des bateaux rejetés à la côte pendant le passage de cyclones.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Dès que l'ancre a touché le fond des "boats boys" viennent le long du bateau en petites barques à moteur ou en ramant sur des flotteurs de planche à voile proposer des fruits et légumes ou leur service de guide pour la visite de la Rivière Indienne. Ils s'appellent Antonio Bandeiras, Christian, Charlie etc....Ils n'insistent pas si on leur dit que l'on a besoin de rien. Parfois les boats boys peuvent proposer des fruits et légumes qu'ils vont aller chercher à terre une fois que l'on a passé commande. Dans ce cas il ne faut pas oublier de se renseigner sur le prix qu'il faudra débourser à la livraison.

Le lendemain matin de notre arrivée en navigateurs sérieux, nous allons, Taoumé, Paréo et P'tit Bout, accomplir les formalités d'entrée. Tout celà se passe rapidement. Il existe 2 pontons pour laisser l'annexe. Le premier devant les restaurants en face du mouillage et le deuxième, situé après les épaves. En quittant ce dernier on est tout de suite sur une petite place où sont garés les minibus qui vont déservir Roseau et les autres villages de l'île. Les déplacements entre la douane et l'immigration sont arrosées par une pluie bien d'ici. Si la végétation est luxuriante on comprend pourquoi avec l'eau que l'on prend sur la tête et le soleil qui pointe bien son nez entre les coups il est difficile qu'il en soit autrement.

 

A la sortie de Portsmouth

L'embouchure de la rivère indienne à Portsmouth

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

On prend nos habitudes. Les habitants de la Dominique sont particulièrement agréables. Lorsqu'on est à terre c'est l'impression d'être un visiteur plustôt qu'un touriste qui domine. Les gens dans l'ensemble sont courtois. Peut être le mode de vie "rasta" assez bien implanté ici. En ville quand on se promène on n'est pas sans arrêt sollicité et si un service proposé ne nous convient pas on nous laisse continuer tranquillement notre chemin. Je ne sais pas à quel saint il faut mettre un cierge pour que cet état de fait continue. Si vous le connaissez dites le nous.

 

En attendant que l'église soit reconstruite on protège le matèriel de la pluie

Une école de Portsmouth

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

En allant à l'immigration nous nous abritons d'une bonne averse sous une tente que le curé utilise pour remiser son matériel en attendant que la nouvelle église soit terminée. Devant nous il y a une école où l'ambiance à l'air particulièrement cool. Le genre d'établissement dans lequel je devrais réserver une place pour un retour dans une vie ultérieure.

Avant la vie prochaine il faudra sans doute passer par le cimetière qui à l'image de l'île est bien vert, envahit par la végétation.

 

 

Le cimetière de portsmouth

La rue principale et  copains qui achètent le poisson

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Il est bientôt midi et une petite friture de "balaous" est bien tentante et ça fera l'affaire avec des pommes de terre bouillies et un bon beurre demi sel de Guadeloupe. Finalement les balaous c'est bon sans plus. Pour se rattraper en dessert on aura des mangues et des ananas. Les fruits exotiques! Si vous saviez comme c'est bien d'en manger tous les jours. Ca vous fait saliver? Ben tant pis! Faut venir nous voir et vous pourrez vous en rassasier.

 

 

Une petite friture

 

 

 

Le nord de la Dominique

 

 

 

 

Le nord de la Dominique.

 

 

Le jeudi 8 nous avons loué une voiture. Une 4x4. Ce n'est pas que nous soyons fanas de ce type de véhicule, mais dans le secteur ça peut s'avèrer utile si l'on veut être certain de rapporter la voiture à l'agence de location. La Dominique ça monte et ça descend et quand ça monte ça fait pas semblant. Aujourd'hui nous allons excursionner dans le nord. Toucari, Pennville jusqu'à Castle Bruce, puis retour à Portsmouth par la route traversière. Quand les américains ont envahit Grenade au début des années 80 la Dominique à prêté "main forte" en envoyant une poignée de soldats. En remerciement les U.S.A. ont augmenté leur aide financière, ce qui a permis de goudronner les routes. Les nids de poule sont nombreux mais Cathy nous a négocier tout celà de main de maître avec en plus la conduite à gauche.

 

 

Mouillage à Toucari  bay

Du côté de la Morne au diable

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Le matin le ciel est assez couvert et au grand dam des provençaux de Taoumé il pleut par moment.

 

 

Vers la Morne au diable.

 

 

 

Batibou bay en regardant vers le sud.................

......................et en regardant vers le nord.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Quand on va basculer sur le versant "est", le côté au vent, la pluie va cesser et le soleil fera de belle apparitions.

 

Du côté de Batibou bay

Une vue sur l'intérieur de l'île.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

A Calibishie notre horloge interne nous rappelle que si on ne veut pas mourrir d'inanition il devient urgent de chercher une gargote pour se restaurer un brin........

 

La baie de Calibishie.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

...............et vers 13h00, comme on dit nous aut' en belgique, nous "dinons" dans un petit resto les pieds dans l'eau. Mais nous ne saurions passer ainsi à table sans boire ............

 

Vue depuis la terrasse du  restaurant

Les Taoumé et Bernard en rouge au resto de Calibishie.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

....une bière locale, une Kubuli. Elle n'est pas mauvaise sais tu ? Faute d'une bonne "Gueuse" ou d'une "Mort subite" nous les belges nous savons nous contenter une fois et il ne la vendent pas un prix de sot non plus hein!!

 

 

La bière locale "La Kibuli"

 

 

 

Calibushie

Une des nombreuses rivères dominiquaises qui se jette dans la mer

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Le territoire Caraïbe

 

 

Sur la route du territoire Caraïbe.

 

 

Environ 3000 Caraïbes descendants des indiens qui peuplaient les Antilles à l'origine vivent sur le territoire. Leur visage est assez proche des gens que l'on rencontre dans les andes. Ils sont cultivateurs et fabriquent des objets de vannerie qui sont vendus soit sur place ou à Roseau au marché d'artisanat qui se trouve près de l'embarcadère des paquebots.

 

Près de Salybia le  village principal du territoire.

Maison caraïbe sur pilotis.

 

 

 

 

Dans l'église de Salybia, le principal village du territoire, il y à des fresques qui rappellent les premières rencontres entre les indiens et les premiers européens, l'autel est une pirogue renversée. La vierge est en pagne, dans la même tenue qu'à Loudes elle risquerait d'avoir trop chaud sans doute.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Retour au mouillage par la route traversière et au lit de bonne heure pour repartir demain matin voir un peu ce qui se passe au sud.

 

 

 

 

Le sud de la Dominique

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Aujourd'hui 9/02 la première étape sera "Emerald pool". La balade en forêt n'est pas trop mal mais le bassin et la chute d'eau n'ont rien de transcendants. La cerise est venue se poser sur le gâteau quand on est arrivé pour voir la cascade. Une demi douzaine de touristes américains du 3° âge, dont l'abus de coca et de sandwiches mayonnaise leur était largement tombé sur les hanches, se baignaient à poils dans la marre. Je parle pour les hommes :"si votre petit sexe vous donne des complexes rassurez vous les états uniens sont pire que vous même si à leur décharge l'eau était froide".

 

 

Emerald pool.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Orchidées.

 

 

Nous continuons le circuit pour voir un peu plus loin la chute de "Sari-Sari falls". Là pas de touristes. L'accès en voiture au sentier qui mène à la cascade n'est pas évident et il faut marcher environ 1 heure dans la forêt pour arriver au pied de la chute d'eau..

 

La troupe devant la cascade

Vers Sari Sari falls

Sari Sari  falls

 

 

 

 

 

 

Une promenade rafraichissante puisqu'il faut se tremper les pieds dans l'eau pour traverser la rivière à plusieurs reprises.

 

 

 

 

 

 

P'tit Bout doit bien faire attention où elle met les pieds pour ne pas mouiller son short. C'est le lot des "bas du c.." ou des "loin du ciel" on les appellent comme on veut. Bernard, très prince de Belgique avec prévenance et galanterie, aide Cathy à franchir le gué.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

En Dominique les routes sont fleuries

 

Nous avançons vers Soufrière bay et le village de Soufrière. Les routes sont souvent fleuries. Les villages sont propres, il y a rarement quelque chose qui traine sur le sol dans les rues.

 

 

La pointe Daniel

Du côté de Berekua vers Gran Bay

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

L'heure est bien avancée et on s' arrête à Berekua pour casser une petite graine. Nous achetons à une dame des cuisses de poulet qu'elle cuisinait au barbecue sur le trottoir, des bières "Kubuli" bien sûr et on va se régaler en regardant les sommet de la Dominique. Il y a quelque chose de très bon que des dominiquaises vendent dans les rues. Ce sont des bananes grillées au barbecue qui sont ouvertes en deux et garnies de poisson salé ou fumé. Ca se mange comme un sandwich.

 

 

Les sommets de la Dominique.

 

 

Soufrière bay à l'extrême sud de l'île. C'est le rebord d'un cratère englouti. Avec les montagnes en arrière plan c'est magnifique. Si les pêcheurs du village de Soufrière bénéficient du plan d'eau bien abrité le mouillage pour les plaisanciers est interdit parceque Soufrière bay est un parc national. C'est aussi bien comme ça.

 

 

Soufrière bay

Le village de Soufrière

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Soufrière bay

La plage de Soufrière

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

l'Enquête de Bernard

 

 

L'ami Bernard avait un cousin qui à été missionnaire durant 30 années en Dominique. Bernard a profité de notre petit séjour pour essayer de retrouver les endroits où son cousin est passé. Sur ce coup là on a eu beaucoup de chance. Quand dans l'après midi on est allé sur la plage de la Soufrière il y avait devant une maison un rassemblement de dominicais un peu endimanchés. Au hasard Bernard est allé au devant de ces personnes demander si l'une d'entre elles connaissait son cousin. Bonne pioche, la première à laquelle il s'adresse est un prêtre qui a bien connu le missionnaire et indique l'église dont il dépendait. C'est l'église de Massacre sur la route côtière.

 

 

L'église du village de Massacre. La paroisse du cousin de Bernard.

 

 

La Cène rasta

Un  Jésus rasta.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

On y court. Sur le chemin on s'arrête boire une "Kubuli" et sur les murs du petit bistrot il y a un Jésus Rasta et une représentation de la Cène avec des personnages dominiquais rastas. Quand on arrive l'église est fermée mais quelques fidèles montent pour assister à un office du soir. L'un d'eux ouvre la porte. Bernard s'approche de 2 personnes et pose sa question. Surprise, les deux paroissiens ont été mariés en 1943 par le cousin et il a aussi baptisé les enfants. Par la suite nous sommes montés dans le clocher voir la cloche offerte à l'époque par la famille de Bernard.

 

La cloche de l'église de Massacre offerte par la famille de Bernard

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Mission accomplie. Bernard était ravi il avait retrouvé un peu la trace de son cousin.

 

Bernard et le couple marié par le cousin de Bernard

 

 

 

Roseau

 

 

Si l'on vient avec son bateau à Roseau il faut prendre un des corps morts qui sont proposés par 2 ou 3 boatmen un peu au sud de la ville.. C'est 10$ ou 10€ la nuit mais il n'y a pas tellement moyen de faire autrement. A 50 mètres du rivage il y a 60 mètres de fond. Il ne faut pas arriver trop tard non plus car les bouées sont pas très nombreuses.

 

 

 

 

Roseau, la capitale, à été baptisé ainsi par les français à cause de la quantité de roseaux qui poussaient sur les bords de la rivière principale. La ville à été incendiée quand les anglais et les français sévissaient dans le coin et elle à été dévastée par plusieurs cyclones. Environ un tiers de la population de la Dominique vit à Roseau.

 

 

Roseau.

Le Vieux Marché.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Les rues sont plustôt calmes. L'animation devient plus importante quand un paquebot fait escale. C'est aussi ce qui fait vivre la ville et l'île. Le Vieux marché est placé près de l'embarcadère. On y trouve des souvenirs et de l'artisanat local. Les maisons sont en pierre et en bois avec des balcons suspendus audessus de trottoirs. La décoration est un peu tarabiscotée mais c'est bien sympa de se promener dans Roseau. Excepté les bâtiments administratifs et quelques bureaux il y a assez peu de constructions importantes en béton

 

 

La Cathédrale.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

La religion est très respectée, la majorité des dominiquais est catholique, le reste se partage entre les anglicans, pentecôtistes, méthodistes etc.........

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Les ménagères de plus de 50 ans de Taoumé et de P'tit Bout ont fait un peu de vivres frais au marché.

 

 

 

 

Un ananas avec un drôle de coup de peigne.

 

 

On est allé faire un petit tour au jardin botanique, c'était vraiment court le parc est grand et il faut y passer la journée pour tout voir. Les jeunes jouaient au cricket, le sport national.

 

 

Partie de cricket.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Lors du cyclone David en 1979 un baobab est tombé sur un bus. Les choses sont restées en l'état, l'arbre toujours vivant continu de pousser sur le bus.

 

Le baobab qui est tombé sur le bus en 1979.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Boiling Lake

 

 

Le 11/02, un dimanche, nous partons pour une dernière excursion plustôt du genre Randonnée. Nous avons réservé une voiture. Le dimanche est un jour sans bus et il nous faut aller, depuis Portsmouth, quelques kilomètres après Roseau à l'entrée du sentier qui mène au Boiling lake. Le trajet en voiture à été arrosé et en arrivant au sentier il pleut encore un peu mais nous avons prévu les imperméables. Nous nous engageons dans la fôret, sous les arbres on est à l'abri. Le chemin est humide, parfois boueux. Il est bien balisé et des traverses de bois nombreuses facilitent la montée vers la premiere crête d'où nous devrions découvrir les montagnes environnantes. Pas de chance l'humidité ambiante nous les cache.

 

Début de la balade en sous bois.

le brouillard  cache les montagnes.

 

 

Nous redescendons par une pente assez abrupte vers la Vallée de la désolation. Ca commence à sentir le soufre et les premières fumerolles qui sortent des sources chaudes remontent le long des pentes. L'eau bouillonne un peu partout dans un paysage plustôt lunaire.

 

la vallée de la désolation.

Des sources chaudes.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Avant la dernière grimpette vers le lac nous passons à gué un ruisseau où coule de l'eau chaude sulfureuse qui dépose sur les pierres un boue pleine de soufre. Il faut s'en mettre sur le visage c'est très bon pour la peau parait-il. Les couleurs sont bien reproduites sur la photo.

 

 

L'eau sulfureuse dépose de la boue dans  le lit du ruisseau.

 

 

 

Il faut encore parcourir un bon bout de chemin pour arriver au Boiling lake. Il nous aura fallut 3 heures pour l'atteindre mais ça vaut la peine de se forcer sur les mollets. C'est un chaudron d'une soixantaine de mètres de large dans lequel bouillonne par endroit de l'eau verte, laiteuse. Le guide papier mentionne que c'est le deuxième plus grand lac bouillonnant du monde le premier étant situé en Nouvelle Zélande. D'après les spécialistes il s'agit d'une fissure dans le sol, permettant au gaz chauds provenant de la lave en fusion de s'échapper, qui aurait été inondée.

 

Boiling lake.

Un casse croute avant le retour.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

La perspective du retour par le même chemin nous incite à croquer dans nos casses croûte. Dans une vasque d'eau chaude près de laquelle nous étions passé à l'aller Bernard et Claude font trempette. Surtout qu'ici l'eau sulfureuse, contrairement à l'eau ferrugineuse chez nous, n'est même pas à dix sous. c'est vraiment pas cher. Le retour pour P'tit Bout n' a pas été facile. Elle a mal à un pied mais elle souffre en silence. Elle reste ce qu'elle a toujours été : "Une femme exceptionnelle".

 

Bernard et Claude soignent leur peau.

Le paysage du côté de Boiling lake.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Le soir, pour tout vous dire, on est bien content d'avoir fait cette promenade mais aussi bien content d'arriver à Portsmouth et avant de regagner nos bateaux, nous buvons une bonne "Kubuli". C'est la dernière dans ma vie de cinquantenaire................

 

 

 

.........Le 12/02/07: les soixante ans de qui ????

 

 

C'est le jour de ma sexagénairisation. Etymologiquement sexagénaire veut dire qui "génère du sexe" . Ce changement de dizaine est donc une sorte de rite initiatique. J'ai été très gâté par mes mystagogues. Ils m'ont offert un fusil de chasse sous-marine et des accessoires de rechange. Claude, à n'en pas douter avec l'accord du reste de la troupe, m'avait confectionner le même objet avec des restes de tuyau en plastique et du carton. Une plaisanterie d'un goût, mais d'un goût, mais d'un goût...................Bref je ne dirai que celà. C'était bien sympa, on a bien manger, bu du bon vin et tout et tout.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Le jour suivant c'était repos. Le mercredi retour à Pointe à pitre pour faire mettre en place le bimini au dessus du cockpit de manière à avoir de l'ombre et récupérer de l'eau de pluie.

 

 

Notre balade dans les Caraïbes continue avec Antigua.

 

 

Antigua

 

 

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